En bref
Actuellement auto-entrepreneur de l’entreprise « Faire et des fers », Grégoire Tschaen fait partie des premiers « makers » résidents de la manufacture. Il nous en dit plus sur son parcours et comment il est arrivé ici.
Titulaire d’un bac +2 en maintenance, et d’une formation en soudage d’un an, c’est après plusieurs années d’intérim que Grégoire lance sa propre affaire, en faisant, des entreprises pour lesquelles il avait travaillé, ses propres clients. Son activité grandissant il avait besoin de plus d’espace pour travailler.
C’est par le biais de Béatrice Arsac, chargée d’accompagnement au centre Afpa du Puy-en-Velay, qu’il découvre ce projet d’atelier partagé et collaboratif. « Ce concept m’intéressait alors je suis allé visiter l’atelier, j’ai discuté avec les gens de Make Ici et j’ai décidé de me lancer dans l’aventure », dit-il.
Une dynamique pour les artisans
En effet, pour un engagement de 3 mois avec un loyer « raisonnable, qui ne pèse pas trop pour un jeune entrepreneur comme moi » comme il dit, il a accès à du matériel qu’il n’aurait pas eu les moyens de s’offrir et qui lui permet de diversifier ses activités. « Il me tarde que la Manufacture reçoive les grosses machines, des rouleuses, des cintreuses… ».
Aujourd’hui, la Manufacture représente 1 demi-journée par semaine dans son emploi du temps, et lui permet de parfaire l’aménagement du fourgon, dans lequel il a aménagé son atelier mobile pour travailler. Mais c’est surtout en hiver, d’après lui, qu’il passera le plus de temps à la Manufacture, afin de pouvoir davantage travailler la soudure et faire de la création, de portails par exemple, ou de sculptures et pouvoir prendre ainsi des chantiers plus importants.
Ainsi, lorsqu’on lui demande s’il recommanderait la Manufacture dans son entourage il répond : « Oui, j’en parle beaucoup autour de moi à d’autres artisans car pour que cela marche, il faut être nombreux, cela crée une dynamique ! »