En exclusivité en Occitanie : devenez Médiateur, médiatrice Social.e !
L’économie sociale et solidaire crée plus de 100 000 emplois chaque année soit 12 % des emplois privés en France. Ce secteur compte environ 200 000 structures et 2,36 millions de salariés. Parmi eux, on estime à 600 000 le nombre de salariés âgés de plus de 50 ans, dont 1 sur 4 à la retraite en 2020. Le métier de médiateur social recrute et c’est pour cette raison, que l’Afpa de Toulouse-Balma accueillera dès l’automne prochain sa première promo.
« Nous avons constaté qu’il y avait de la demande. D’abord, des individus : des publics très hétérogènes. La demande émanait aussi bien de salariés que de demandeurs d’emploi. Nous avons également constaté que certains stagiaires en formation Conseiller.ère en Insertion Professionnelle ou Moniteur.trice d’Atelier ambitionnaient le métier de Médiateur.trice Social. Enfin, nous observons depuis plus d’un an, une recrudescence des recrutements de médiateurs sociaux dans les secteurs du transport, des bailleurs sociaux, de la santé, des collectivités territoriales, des ministères… » explique Smaragda BER, Responsable d’Accompagnement des Parcours.
Ces constats, confortés par les études menées par Pôle Emploi, ont permis la création de ce Titre à l’Afpa de Toulouse-Balma : « Nous sommes le seul centre Afpa en Occitanie à proposer cette formation et nous sommes très heureux ! ».
Que fait très concrètement un médiateur social ?
Avec lui, chaque problème trouve une solution. Conflits entre personnes, problèmes avec les institutions… rien ne fait peur au médiateur social : c’est un as de l’écoute active.
Il contribue à renforcer le lien social et à lutter contre les exclusions par son activité de médiation. Son rôle est de faciliter l'accès aux services et aux droits, de faciliter les relations entre les personnes et les institutions et d'aider à la prévention et à la résolution de conflits.
Contribuant ainsi à la mise en place d'une réponse précise et adaptée aux besoins identifiés, il est informé des évolutions de son territoire d'intervention dans les domaines de l'emploi, de l'éducation, de la citoyenneté, de l'habitat, de la santé, de la prévention de la délinquance, de l'accès aux droits et de l'accompagnement social. Grâce à lui, des solutions émergent.
A l’aise avec les outils bureautiques et les moyens de communication à distance, il est amené à exercer dans des lieux différents : quartiers, collèges, centres sociaux, collectivités locales, hôpitaux, dans les champs de l'habitat, de l'éducation et de l'intervention sociale.
Les employeurs sont tout aussi variés : des associations, des collectivités territoriales, des services publics, des entreprises, des groupements d'employeurs, des bailleurs sociaux...
Une formation prête à l’emploi
A Toulouse-Balma, du 8 novembre prochain au 6 mai 2022, se déroulera donc la première session de cette formation inédite. « Nous prévoyons de débuter le recrutement des 15 candidats en février-mars » confie Smaragda, rappelant que « Cette formation est éligible au CPF, Compte Personnel de Formation ».
En 5 mois et demi, les candidats apprendront à :
- Contribuer à une veille sociale et à participer aux réseaux professionnels d'un territoire
- Assurer un service de médiation sociale
- Devenir facilitateur
- Organiser des activités supports à la médiation sociale
A l'issue de la formation, ponctuée de période en entreprise pour transposer les acquis théoriques en pratique, la réussite aux épreuves permettra l'obtention du Titre professionnel de niveau 4 (bac pro) de Médiateur(trice) social(e) accès aux droits et services, délivré par le Ministère du Travail.
Quels sont les prérequis pour suivre cette formation ?
- Niveau classe de 1ère ou équivalent avec une expérience professionnelle ou bénévole en contact avec le public. Ou bien CAP/BEP/titre professionnel de niveau 3 dans le domaine de la médiation, des services ou équivalent avec un an d'expérience professionnelle dans la médiation ou en contact avec le public.
- En français : savoir décrire une situation et des faits, exprimer une opinion argumentée, comprendre et résumer une discussion ou un texte.
- En bureautique : pratique du clavier et d’un logiciel de traitement de texte.
« Cette formation est accessible à tous » résume Smaragda BER.
Vers quel métier peut-on évoluer après celui de Médiateur Social ?
« Il est tout à fait possible d’évoluer : devenir assistant de développement local en capitalisant sur son ancrage territorial ou bien conseiller en insertion professionnelle parce que le candidat désire accompagner professionnellement les individus. Aussi, après des années d’expérience, il est tout à fait possible d’envisager de manager une équipe en devenant encadrant d’agents de médiation par exemple » conclut Smaragda BER.